lundi, avril 24, 2006

Le saviez-vous ? 25 avril, Fête Nationale en Italie


25 AVRIL JOUR DE LA LIBERATION
FETE NATIONALE ITALIENNE
renversement de Mussolini à la fin de la seconde guerre mondiale


LE DRAPEAU ITALIEN
est inspiré du drapeau tricolore français, du temps où les troupes napoléoniennes menaient la campagne d'Italie. Il reprend les couleurs des uniformes des Lombards ralliés à la cause de Napoléon : les uniformes de la milice civique de Milan étaient en effet, principalement verts, avec un peu de blanc et quelques parties rouges rajoutées en 1796, quand la Milice devient Garde nationale. Le 7 janvier 1797, lors de la proclamation de la république Cispadine organisée par Bonaparte, unie à la république Cisalpine dès 1797, les couleurs rouge, blanche et verte (de haut en bas) s'inscrivent pour la première fois horizontalement sur un drapeau national. En 1802 la République Cisalpine devient la République italienne et le 20 août 1802 un nouveau drapeau est adopté. Le Tricolore, devient le drapeau national du Royaume de la Sardaigne en 1848 et du Royaume de l'Italie en 1861. Pour finir, le 19 juin 1946, le Tricolore devient le drapeau officiel de la République italienne... Mais certains peuvent préférer une autre symbolique, toute littéraire. Dante décrit en effet le personnage de Béatrice à l'aide de trois couleurs pour décrire les vertus théologales : le vert pour l'espoir, le blanc pour la foi et enfin le rouge pour la charité.

L’HYMNE ITALIEN
Fratelli d'Italia
de Goffredo Mameli musique de Michele Novaro

Fratelli d'Italia,
l'Italia s'è desta,
dell'elmo di Scipio
s'è cinta la testa.
Dov'è la vittoria?
Le porga la chioma,
che schiava di Roma
Iddio la creò.

Stringiamoci a coorte,
siam pronti alla morte.
Siam pronti alla morte,
l'Italia chiamò.
Stringiamoci a coorte,
siam pronti alla morte.
Siam pronti alla morte,
l'Italia chiamò, sì!

Noi fummo da secoli
calpesti, derisi,
perché non siam popoli,
perché siam divisi.
Raccolgaci un'unica
bandiera, una speme:
di fonderci insieme
già l'ora suonò.

Uniamoci, uniamoci,
l'unione e l'amore
rivelano ai popoli
le vie del Signore.
Giuriamo far libero
il suolo natio:
uniti, per Dio,
chi vincer ci può?

Iconographie : tableau représentant Garibaldi en Sicile lors de la campagne des Mille accompagné déjà du Tricolore (oeuvre du musée du Risorgimento de Torino)

dimanche, avril 23, 2006

Actualité : benvenuto, Signor Pinault

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peccato
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Piotr Uklanski, Untitled (Monsieur François Pinault), 2003.
Radiographie du crâne de François Pinault assimilé par l’artiste à un corsaire.


“Where Are We Going ?”
C’est l’œuvre de Damien Hirst “Where Are We Going ? Where Do We Come From ? Is There a Reason ? ” 2000-2004 qui donne son nom à l’exposition de réouverture du Palazzo Grassi (campo San Samuele à Venise). Ce premier choix d’œuvres de la collection François Pinault durera du 30 avril 2006 au 1er octobre 2006. Ouverture tous les jours de 10 h à 19 h. Réservation à distance : www.palazzograssi.it - Entrée 10€.

L’exposition conçue par Alison M. Gingeras, tente de dresser un portrait de collection. Il ne s’agit pas de la décrire de façon systématique mais d’évoquer deux grandes familles d’œuvres qui s’y retrouvent. D’un côté, les œuvres qui se dépouillent et se radicalisent de plus en plus. D’un autre côté, les œuvres qui s’appuient sur l’immense production d’images, de signes, d’icones, même, du monde contemporain pour les détourner et les critiquer. À l’intérieur de ces deux grandes sections, les œuvres peuvent se rencontrer hors de toutes contraintes chronologiques : Andy Warhol voisine avec Piotr Uklanski, Donald Judd avec Rudolf Stingel, Pierre Soulages avec Bernard Frize”. (Extrait de l’interview accordée par F. Pinault à Véronique Prat pour le Figaro Magazine, 22 avril 2006).

jeudi, avril 13, 2006

A Pâques



Illustration tirée de l’album : "Il ne faut pas habiller les animaux” de
Judi Barrett, illustrations Ron Barrett (Ecole des Loisirs)

lundi, avril 03, 2006

Actualité : tutti va bene, tutti va male

On vote le 9 et le 10 avril en Italie pour les élections législatives...
La presse internationale, du Financial Times au Tageblatt, du Corriera Della Serra à la Tribune de Genève, de la Reppublica, d’El Pais et jusqu’au Temps... tous ont levé un voile sur l’intimité des deux candidats en lice pour la présidence du conseil (sauf scénario à l’allemande) et sur leur programme. :




Affiche : L’Italie aujourd’hui, Roman Cieslevicz, 1957.
Graphiste franco-polonais (1930-1996)
“Roman, j’aimais vos images provocantes, drôles et parfois inconfortables. Toujours justes, elles laissaient le lecteur avec un fou rire ou la consternation, face à la réalité “remontée” par vos yeux...” ( Extrait de Lettre à un ami... Margo Rouard-Snowman “Roman Cieslevicz” reConnaître 2001)